Gavin T. Harper
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 | | Sujet: euuuuh. PV Anaïs. (x Dim 18 Oct - 22:55 | |
| Mes yeux se baladaient de l’horloge à la fenêtre et de la fenêtre à l’horloge. Il était neuf heures du matin, une heure tout à fait matinale selon mon bon avis. Ma chambre était encore plongée dans l’obscurité. Trois choix se posaient alors devant moi; soit il pleuvait à l’extérieur, ce qui me semblait le plus plausible, soit le soleil avait décidé d’aller prendre une marche jusqu'à Saturne et avait laissé la planète dans le noir, ce qui me surprendrait un peu franchement et, finalement, soit y’avait quelqu’un qui avait posé quelque chose de bien grand et de pas transparent devant ma fenêtre et cela me bloquait tout accès à la lumière du jour, ce qui aurait le don de me mettre de mauvaise humeur pour le reste de la journée. Bien sûr, cette obscurité soudaine me donnait qu’une seule envie; resté au lit. Je n’avais pas du tout envie de sortir de mon lit, encore moins de bouger. C’est lorsque j’entendis l’aspirateur qui démarre dans la pièce d’à côté que je me décidai à me bougé. De tout façon, il était simplement impossible de pensé une seule seconde à me rendormir avec cette grosse machine que l’on utilisait pour remplace les balais, ce qu’il me manquait ces balais totalement silencieux…
Je me retrouvai donc une trentaine de minutes plus tard assis confortablement sur le canapé, les cheveux totalement trempés et des vêtements pigés au hasard dans l’armoire sur le dos. Juste à me voir, on aurait pus dire assez facilement que j’allais rester chez moi, pourtant on se trompait. C’était certain que je n’allais pas aller loin non plus. Malgré tout, il était rare que j’étais habillé de façon plus soigné ou que je prenais encore la peine de me sécher les cheveux… en fait, est-ce que je m’étais déjà servi d’un sèche-cheveux ? C’était plutôt difficile à dire. En tout cas, dans toute cette histoire, j’avais simplement prévu d’aller chez Parker. Non, je ne voulais pas aller plus loin que ça, ni rien. C’était aussi simple. Heureusement, aujourd’hui je n’avais pas de cours; c’était dimanche. Personne n’a de cours ce jour-là de toute façon. La seule malchance que j’avais pour le moment, c’était qu’il pleuvait à boire debout à l’extérieur. J’allais être encore plus trempés que je l’étais déjà en sortant. Je n’aimais pas vraiment la pluie, c’était l’une des choses que j’avais un peu plus de mal à supporter. Malgré tout, je n’avais pas envie de rester à l’intérieur. J’enfilai donc mes chaussures et je pris la peine de mettre une veste avant de dire au revoir à ma mère et de sortir.
Instinctivement, je marchai vers la maison qui n’était pas très loin de la mienne. Pourtant, mes pas se firent tout d’un coup moins pressés lorsque je remarquai la personne qui sortait de la maison et marchait pour sortir de l’allée. Malheureusement, à moins de me mettre à ramper par terre ou de me retourner et me mettre à courir, il était sûr et certain que j’allais la croiser, que j’allais croiser Anaïs. Comme l’on s’évitait depuis environs deux ans, c’était difficile de savoir quoi faire. Je l’ignorais ? Je lui adressais un signe de la tête ? Je faisais comme si de rien n’était ? Ce que je pouvais m’énervé quand je commençais ! Bien sûr, j’étais tout sauf décidé lorsque je la croisai, je décidai donc de regarder mes pieds et de faire comme si de rien n’était. Franchement, je n’avais aucune idée de si je faisais le bon choix ou non. En fait, j’avais bien envie de retourner sur mes pas, là maintenant. Pourtant, lorsqu’elle allait sortir de l’allée et moi y rentré, je m’arrêtai et elle s’arrêta à son tour, difficile de faire autrement puisque je lui bloquais le passage. Je regardai obstinément mes pieds.
Si j’arrivais à me retenir de me frapper la tête contre un mur après ça, c’était que j’avais un sacré self-control ! J’étais tout trempé avec la pluie qui tombait et elle aussi. J’avais les vêtements qui commençait à pesé un peu. Et puis, elle sentait plutôt bon, non d’accord elle sentait très bon. Tous ces facteurs contribuaient à rendre la situation désagréable. En fait, plus j’y pensais, plus je me demandais pourquoi on ne se parlait plus, au juste ? Je n’avais jamais vraiment compris ce point, je m’étais simplement formalisé de la situation, en même temps je n’aimais pas vraiment chercher les problèmes…
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